INTERNATIONALE

RDC : plusieurs commerces indiens vandalisés par une foule en colère


La tension n'est pas retombée en RDC suite à la mort en détention d'un étudiant congolais en Inde, plusieurs commerces indo-pakistanais ont été détruits à Kinshasa.

Selon plusieurs sources, des commerces et des véhicules appartenant aux Indiens auraient été incendiés jeudi dans la capitale congolaise. Une dizaine de commerces indiens ont été pillés à Kinshasa en représailles à la mort de Joël Shindani, un étudiant congolais à Bangalore, en Inde.

Selon la police de Kinshasa, la foule a pillé des magasins, des entrepôts et incendié trois voitures. La police a récupéré 40 ballots de vêtements et arrêté trois manifestants.

Depuis la mort de Shindani, des manifestations ont eu lieu dans le sud de l'Inde et au moins six ressortissants de pays africains ont été blessés lundi lors d'une échauffourée avec la police à Bangalore.

Lundi, le mouvement national congolais MNC a organisé un rassemblement destiné à obtenir des excuses des autorités indiennes.

Joel Shindani 27 ans, avait été arrêté pour possession présumée de drogue à Bangalore en Inde dimanche 1er août, il est mort quelques heures plus tard dans sa cellule alors qu’il était en garde à vue. Et selon les récentes autopsies, son décès n'était pas naturel. Son corps sera rapatrié par les autorités.

La police nationale congolaise et l’ambassadeur de l’Inde en République démocratique du Congo ont appelé toute la population de Kinshasa au calme.

africanews


                                                       

AFGHANISTAN : L'ITALIE PRÊTE À ÉVACUER SES DIPLOMATES ET RESSORTISSANTS DE KABOUL

 228 Afghans ayant travaillé pour l'Italie et leurs familles se trouvent déjà en Italie, selon le ministère. Sajjad HUSSAIN / AFP

L'Italie est prête à évacuer rapidement ses diplomates et ressortissants de Kaboul, assiégée par les talibans, a déclaré le ministre des Affaires étrangères Luigi Di Maio dans un entretien au journal Il Corriere della Sera.

En à peine plus d'une semaine, les talibans ont pris le contrôle de presque tout le nord, l'ouest et le sud de l'Afghanistan, et sont arrivés aux portes de Kaboul.

«Nous nous préparons à toute éventualité, y compris celle de l'évacuation. Nous devons penser à la sécurité du personnel de notre ambassade et de nos compatriotes. Si cela s'avère nécessaire, nous les rapatrierons tous en sécurité en Italie rapidement», a-t-il affirmé. 

L'Italie, l'une des puissances occidentales les plus engagées en Afghanistan, a déjà rapatrié en juin ses derniers soldats dans le cadre du retrait accéléré des contingents de l'Otan. L'Italie était avec les Etats-Unis, la Turquie, le Royaume-Uni et l'Allemagne, l'un des cinq pays les plus engagés au sein de la mission «Resolute Support».

 En tout, 723 soldats italiens ont été blessés et 53 ont perdu la vie, sur un total de 50.000 militaires déployés ces vingt dernières années en Afghanistan.

«L'OCCIDENT A COMMIS DES ERREURS»

Selon le ministre des Affaires étrangères, «l'Europe devra jouer un rôle de premier plan et se poser comme un interlocuteur crédible sur l'échiquier géopolitique».

En effet, ce dernier classe ce plan d'action dans la normalité, après que «l'Occident ait commis des erreurs».

Vendredi, le ministre de la Défense Lorenzo Guerini s'est exprimé sur le sort des interprètes afghans ayant collaboré avec l'armée italienne. «En dépit de la détérioration rapide des conditions de sécurité, les efforts pour le transport humanitaire du personnel afghan ayant collaboré avec l'Italie se poursuivent», a-t-il assuré dans un communiqué.

Vendredi, le ministre de la Défense Lorenzo Guerini s'est exprimé sur le sort des interprètes afghans ayant collaboré avec l'armée italienne. «En dépit de la détérioration rapide des conditions de sécurité, les efforts pour le transport humanitaire du personnel afghan ayant collaboré avec l'Italie se poursuivent», a-t-il assuré dans un communiqué.Vendredi, le ministre de la Défense Lorenzo Guerini s'est exprimé sur le sort des interprètes afghans ayant collaboré avec l'armée italienne. «En dépit de la détérioration rapide des conditions de sécurité, les efforts pour le transport humanitaire du personnel afghan ayant collaboré avec l'Italie se poursuivent», a-t-il assuré dans un communiqué.

cnews

                                   


Le gouvernement nigérian menace de faire remplacer les médecins grévistes

Le ton monte entre le syndicat nigérian des médecins du secteur public, en grève, et le gouvernement fédéral. Ce dernier menace d’invoquer l’article 43 du Code du Travail, qui stipule que "Pas de travail, pas de salaire". Les médecins grévistes répliquent qu’ils ne vont pas reprendre le travail sans la réponse à leurs revendications.

Tout a commencé lundi dernier lorsque le syndicat national des médecins résidents du Nigeria a appelé ses membres à abandonner le travail pour entamer une grève illimitée. Raisons? Le non paiement des arriérés de salaire de plusieurs mois, l’absence d’équipements de protection adéquats dans les centres hospitaliers, entre autres griefs.

Les médecins disent que la grève fait suite à un ultimatum de 21 jours qu’ils avaient donné au gouvernement. Mais le ministre nigérian du Travail, Chris Ngige, dément et menace de remplacer les médecins en grève s'ils refusaient de reprendre le travail ce lundi.Le ton monte entre le syndicat nigérian des médecins du secteur public, en grève, et le gouvernement fédéral. Ce dernier menace d’invoquer l’article 43 du Code du Travail, qui stipule que "Pas de travail, pas de salaire". Les médecins grévistes répliquent qu’ils ne vont pas reprendre le travail sans la réponse à leurs revendications.

Tout a commencé lundi dernier lorsque le syndicat national des médecins résidents du Nigeria a appelé ses membres à abandonner le travail pour entamer une grève illimitée. Raisons? Le non paiement des arriérés de salaire de plusieurs mois, l’absence d’équipements de protection adéquats dans les centres hospitaliers, entre autres griefs.

Les médecins disent que la grève fait suite à un ultimatum de 21 jours qu’ils avaient donné au gouvernement. Mais le ministre nigérian du Travail, Chris Ngige, dément et menace de remplacer les médecins en grève s'ils refusaient de reprendre le travail ce lundi.

"Ils ne devraient pas entrer en grève sans me notifier 15 jours avant le début du mouvement. Ils m’ont au contraire envoyé un communiqué de leur meeting à Umuahia. Dans ce communiqué ils ont fait une liste de leurs demandes et des résolutions. Mais cela ne constitue pas un préavis de grève. Et c’est pourquoi je vais invoquer l’article 43 du Code du Travail", a dit le ministre.

La réaction des médecins grévistes ne s’est pas fait attendre. Il n’y aura pas de reprise de travail sans la satisfaction de nos revendications, réplique le syndicat.

Dr Roland Aigbovo est médecin résident de l’hôpital public de la commune d’Asokoro à Abuja, la capitale fédérale.

"Pourquoi cela prend trop de temps aux autorités pour faire un contrôle et avoir les informations des cadres qui ont travaillé et qui n’ont pas été payés ? ", s’interroge-t-il. "Je pense que comme la grève précédente avait été suspendue et on a repris le travail, ils ont estimé que nous allons continuer à travailler et attendre le jour qu’ils vont penser à résoudre le problème. Mais les choses ne se passent pas comme ça", explique-t-il.

En avril dernier, le syndicat des médecins avait suspendu une grève de 10 jours qui avait paralysé les activités dans divers établissements de santé du pays.

Monday Adjeh, expert en droit et relations sociales du travail, regrette la ligne dure que le gouvernement veut adopter face à la crise.

"Le gouvernement a certes le droit de faire ça. Mais si vous considérez les relations entre employeur et employé, c’est une relation spéciale et vous ne pouvez pas être aussi strict dans une telle situation. Le gouvernement ne peut juste pas se lever et dire à quelqu’un qu’il ne va pas recevoir son salaire parce qu’il ne venait pas au travail alors que ce dernier réclame son droit légitime. Ça ne se fait pas", conclut l’expert.

Entre temps, les patients arrivent tous les jours dans les hôpitaux publics pour des soins. En vain.

"Tout ce que je veux demander au gouvernement c’est de faire face aux problèmes des gens. Si vous êtes un responsable et vous pensez que vous êtes là-bas pour les populations vous devez faire preuve de responsabilité et faire face aux problèmes des gens. Ce n’est pas juste", réagit Ilijah Mercy, une patiente venue pour se faire consulter.

C’est dans ce contexte de tension dans le système de santé que le gouvernement fédéral a officiellement annoncé la troisième vague de covid-19 due au variant delta.

Depuis juillet, le nombre de nouveaux cas de covid-19 augmente chaque semaine au Nigeria. Le pays a à ce jour fait état de plus de 178 000 personnes contaminées par le covid-19 et plus de 2000 décès.

voa


                                                                                      
Le fils de Kadhafi évoque une candidature à la présidentielle




Seif al-Islam Kadhafi, fils du défunt Guide libyen Mouammar Kadhafi, veut "restaurer l'unité perdue" de la Libye après une décennie de chaos et évoque une candidature à la présidentielle, dans une rare interview accordée au New York Times.

Les hommes politiques libyens n'ont "apporté que misère. L'heure est au retour dans le passé. Le pays est à genoux (...), il n'y a pas d'argent, pas de sécurité. Il n'y a pas de vie ici", a déclaré Seif al-Islam, 49 ans, réapparu pour la première fois depuis des années.

En 2011, après quatre décennies d'un pouvoir sans partage, Mouammar Kadhafi et ses proches sont tombés sous le coup d'un soulèvement populaire, éliminés, emprisonnés ou forcés à l'exil. Trois des fils Kadhafi ont été tués, mais le sort du quatrième, Seif al-Islam, qui a longtemps fait figure de successeur à son père, est resté un mystère.

Capturé en novembre 2011 par un groupe armé à Zenten, dans le nord-ouest de la Libye, il a été condamné à mort en 2015 à l'issue d'un procès expéditif. Le groupe le détenant a néanmoins refusé de le livrer aux autorités ou à la Cour pénale internationale (CPI), qui le recherche pour "crimes contre l'humanité", mais l'a libéré en 2017. Depuis, sa trace s'est évaporée.

Dans sa première rencontre avec un journaliste étranger depuis une décennie, Seif al-Islam a affirmé qu'il était désormais un "homme libre" et qu'il organisait un retour politique, sans indiquer précisément comment.

"Désenchantés par la révolution", les rebelles qui l'ont capturé ont "finalement réalisé qu'il pouvait être un puissant allié", a-t-il encore dit dans ce long entretien à l'édition magazine du New York Times.

L'interview, réalisée en mai, a été publiée seulement dimanche. Elle s'est déroulée dans une "somptueuse villa de deux étages" à l'intérieur d'un complexe fermé à Zenten. Le New York Times a également diffusé des photos de Seif al-Islam prises pendant l'entretien, vêtu d'un qamis noir brodé de motifs dorés, barbe grisonnante et turban noir sur la tête.

Après une décennie de lutte pour le pouvoir sur fond d'ingérences étrangères, la Libye s'est dotée en mars d'un gouvernement provisoire chargé d'unifier les institutions d'ici un double scrutin législatif et présidentiel prévu en décembre.

Une éventuelle candidature de Seif al-Islam serait confrontée à un problème de taille: sa condamnation par un tribunal libyen et le mandat d'arrêt de la CPI. Lui est "convaincu que ces questions juridiques pourraient être négociées si une majorité du peuple libyen le choisissait comme chef", écrit le New York Times, qui conclut: "Seif semble croire que lui seul peut représenter l'Etat pour tous les Libyens".

Le fils de Khadafi a également déclaré: "J'ai été éloigné du peuple libyen pendant 10 ans. Vous devez revenir lentement. Comme un strip-tease. Vous devez jouer un peu avec leur esprit".

Interrogé sur le fait de savoir si cela lui avait fait bizarre de chercher refuge dans des maisons libyennes lorsqu'il était en fuite en 2011, il s'est montré aussi énigmatique que certaines opinions exprimées par son défunt père dans le "Livre vert".

"Nous sommes comme des poissons, et le peuple libyen est comme une mer pour nous", a répondu Seif al-Islam: "Sans lui, nous mourons. C'est là que nous recevons du soutien. Nous nous cachons ici. Nous nous battons ici. Le peuple libyen est notre océan."

                                                                                       


Le Bénin est en deuil! L’ex première dame Rosine Vieyra Soglo n’est plus

Rose-Marie Honorine Vieyra s’est éteinte à l’âge de 87 ans, dimanche 25 juillet, dans sa résidence à Cotonou.



L'ancienne première dame souffrait de problèmes cardiovasculaires et avait été admise dans une clinique de Cotonou depuis plusieurs jours. Alors que son état de santé s'était dégradé, elle a demandé à rentrer chez elle à Cotonou où elle est décédée dimanche vers 16 heures selon son entourage.

Plus qu'une première dame, cette avocate issue d'une famille afro-brésilienne, a été de tous les combats politiques auprès de son mari Nicéphore Soglo, premier président démocratiquement élu président du Bénin entre 1991 et 1996.

Celle qui était affectueusement appelée « Maman » par ses proches, a fondé le 24 mars 1992, la Renaissance du Bénin (RB), un parti politique pour accompagner son mari Nicéphore Soglo à la tête du pays. L'ancien président béninois, en séjour médical à Paris, a rendu hommage à une « battante ». « C'est cette femme-là qui m'a permis d'être solide », a-t-il témoigné.

Le président béninois Patrice Talon, qui entretient des relations très tendues avec la famille politique de Rosine Soglo, a salué la mémoire de la défunte. « Nous garderons d'elle l'image d'une femme brave et exceptionnelle. Au nom de la Nation, je présente mes condoléances attristées au Président Soglo, aux enfants Léhady et Galiou, ainsi qu'aux familles Vieyra et Soglo » a-t-il écrit sur sa page Facebook.

Constamment élue députée depuis la création de son parti, cette dame de fer, réputée pour son franc parler, avait annoncé son retrait de la vie politique à cause des problèmes de santé et notamment la perte de la vue en janvier 2019.

CD/APA

                                                                

CANADA : UN VILLAGE PRESQUE ENTIÈREMENT DÉTRUIT PAR LES FORTES CHALEURS

Situé à environ 250 km de Vancouver (Colombie-Britannique, Canada), le village de Lytton a enregistré cette semaine des températures ardentes, au-delà de 49,6°C. Ces fortes chaleurs ont entraîné un incendie majeur, aux dégâts considérables.

«Le feu a brûlé de manière très agressive et continue de grossir en raison de la chaleur dans la région», a indiqué Mike Farnworth, le ministre de la Sécurité publique de la Colombie-Britannique, à Radio-Canada. La virulence des flammes a entraîné la destruction presque totale du village. Les autorités ont organisé l'évacuation de plus d'un millier de personnes cette semaine.

«Des maisons et des commerces ont été complètement détruits en l'espace de quelques minutes», a raconté une reporter locale, précisant que l'hôpital et la station de pompier de Lytton avaient été démolis. Les habitants se sont retrouvés forcés de fuir, avec pour certains seulement leurs vêtements sur le dos.

Sur le réseau social Twitter, des images laissent apparaître l'intensité des feux qui ont dévasté la municipalité.


PLUS DE SOIXANTE INCENDIES DANS LA REGION

En tout, la province de Colombie-Britannique a enregistré près de 62 départs de feu causés par la foudre. La province a sollicité l'aide du gouvernement fédéral et devrait recevoir le soutien d'équipes de secours venues de l'Australie et du Mexique.

Le premier ministre canadien Justin Trudeau a indiqué dans un tweet, ce 1er juillet, qu'il avait échangé par téléphone avec le premier ministre de la Colombie-Britannique Josh Horgan. «On est prêts à aider», a-t-il annoncé.

LE DÔME DE CHALEUR INQUIETE AU CANADA

L'Ouest du Canada connaît depuis une semaine des pics de chaleur d'une intensité exceptionnelle, sous l'effet d'un phénomène désigné comme «dôme de chaleur». Des fortes pressions atmosphériques emprisonnent l'air chaud et le dirigent vers le sol. En descendant, l'air chaud se réchauffe encore davantage et provoque de fortes vagues de canicule. 

Alors que le réchauffement climatique laisse présager une augmentation de la fréquence et de l'intensité des vagues de chaleur, le Canada a annoncé qu'il travaillerait à ses engagements, en préparation de la Conférence de Glasgow sur le réchauffement climatique (COP 26). L'évènement se déroulera en Ecosse (Royaume-Uni) à l'automne, en présence de plus de 195 délégations mondiales.


CNEWS

                                                           

L'armée nigérienne repousse une attaque de Boko Haram, trois assaillants tués




L'armée nigérienne a repoussé mardi une attaque du groupe jihadiste Boko Haram, tuant trois assaillants à Bosso, une ville du Sud-Est du Niger sur les rives du Lac Tchad, a-t-on appris mercredi de source militaire et auprès des autorités locales.

Mardi "aux environs de 18h40 locales (17h40 GMT), les éléments des Forces de défense et de sécurité (FDS) ont (...) repoussé une nouvelle attaque de Boko Haram à Bosso"a indiqué dans un communiqué publié sur Facebook la Force multinationale mixte (FMM, qui associe Nigeria, Tchad, Cameroun et Niger).

"Côté ennemi: trois assaillants neutralisés (tués), un véhicule détruit", a-t-elle précisé dans ce texte diffusé depuis Diffa, capitale régionale du Sud-Est nigérien. "Aucune victime" n'a été enregistrée parmi les militaires, selon elle.

Une mitrailleuse de 12,7 mm et trois fusils d'assaut Kalachnikov appartenant aux assaillants ont été récupérés, selon la FMM.

"Le restant de l'ennemi mis en déroute s'est échappé à bord de quatre véhicules (...) en direction des îles du Lac Tchad" et "le ratissage se poursuit avec nos forces terrestres et aériennes", a-t-elle affirmé.

Un élu de Bosso a confirmé ce bilan auprès de l'AFP.

Cette attaque survient deux jours après le retour de près de 6.000 personnes dans la localité de Baroua, située près de Bosso, qui avaient fui en 2015 des attaques jihadistes. Boko Haram avait mené sa toute première attaque au Niger, le 6 février 2015, contre Bosso.

Le 3 juin 2016, une attaque massive de Boko Haram à Bosso avait fait 26 morts, 24 soldats nigériens et deux militaires nigérians de la FMM, ainsi que 55 tués du côté de Boko Haram, selon les autorités nigériennes.

Les assaillants avaient pris le contrôle de la ville, avant d'en être délogés le lendemain.

D'après une estimation établie par l'ONU quelques jours après cette attaque du 3 juin 2016, au moins 50.000 personnes avaient fui la zone. Une partie des habitants de Bosso avait ensuite regagné la ville, selon les autorités locales.

La région de Diffa abrite 300.000 réfugiés nigérians et déplacés fuyant depuis 2015 les exactions des jihadistes, selon l'ONU.

Le président nigérien, Mohamed Bazoum a déclaré mardi devant des diplomates étrangers à Niamey, qu'il se rendra "très bientôt" à Diffa pour "commencer les discussions" avec le gouverneur de l'Etat fédéré nigérian de Borno du "programme du retour des Nigérians" chez eux.

Outre les attaques de Boko Haram et de l'Etat islamique en Afrique de l'Ouest (Iswap) dans sa partie sud-est, le Niger doit également faire face à celles de groupes jihadistes sahéliens, dont l'Etat islamique au Grand Sahara (EIGS), dans sa partie ouest.


VOA

                                                                                   

 La Tanzanie refoule près de 10.000              réfugiés mozambicains 

Les réfugiés mozambicains fuient l’instabilité dans le nord de leur pays, rapporte l’Organisation des Nations Unie.

Dans une mise à jour de la situation humanitaire dans la province de Cabo Delgado, la plus septentrionale du Mozambique, le Bureau de l'ONU a déclaré que de nombreuses personnes touchées par l'insurrection ont tenté de demander l'asile en Tanzanie, « mais sont systématiquement renvoyées de force au Mozambique ».

Selon le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés, près de 10.000 personnes ont été rapatriées après être entrées en Tanzanie cette année, la moitié d'entre elles depuis le mois de mai », a indiqué l'OCHA.

Environ 70.000 Mozambicains, indique OCHA, ont été contraints de quitter leur foyer depuis le 24 mars dernier, date à laquelle des insurgés liés à l'État islamique ont attaqué la ville côtière de Palma.

Selon l'agence onusienne, les organisations humanitaires ont intensifié leurs réponses à la crise, mais que celle-ci « ne correspond pas aux besoins en raison de l'insécurité, des difficultés d'accès et du manque de financement ».

« Les agences d'aide au Mozambique n'ont reçu qu'environ 11% des 254 millions de dollars américains nécessaires pour aider et protéger 1,1 million de personnes dans les régions de Cabo Delgado, Niassa et Nampula », poursuit-elle, demandant des fonds supplémentaires pour répondre aux besoins de la population toujours croissante de personnes déplacées au Mozambique.

JN/lb/te/APA

                                                                 

   Israël-Gaza: l'ONU lance une enquête sur les atteintes aux      droits humains



Le Conseil des droits de l'homme de l'ONU a lancé jeudi une enquête internationale sur les atteintes aux droits humains commises dans les territoires palestiniens occupés et en Israël depuis avril, mais aussi sur les "causes profondes" des tensions.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahua a immédiatement dénoncé une "décision honteuse" qui "encourage les terroristes dans le monde entier".

En revanche, le mouvement islamiste palestinien Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, a "salué" la décision du Conseil des droits de l'homme.


Plus tôt, la Haute-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Michelle Bachelet, avait soutenu devant le Conseil, réuni en session extraordinaire, que les récentes frappes israéliennes sur Gaza peuvent constituer des crimes de guerre "s'il s'avère" que les civils ont été touchés "sans distinction".

Elle avait indiqué ne pas avoir vu de preuve de la présence de groupes armés ou d'action militaire dans des bâtiments visés par Israël à Gaza, une des justification de l'Etat hébreu pour les détruire.

Mme Bachelet avait également souligné que les tirs de milliers de roquettes du mouvement islamiste palestinien Hamas "ne font pas de distinction entre les objets militaires et civils, et leur utilisation constitue donc une violation manifeste du droit humanitaire international".

La réunion, qui portait sur les atteintes aux droits humains dans les territoires palestiniens occupés, y compris à Jérusalem-Est, et en Israël, était organisée à la demande du Pakistan, en tant que coordinateur de l'Organisation de la coopération islamique, et des autorités palestiniennes.

Une résolution adoptée avec 24 voix pour, 9 contre et 14 absentions, lance une "commission d'enquête internationale indépendante et permanente" chargée d'examiner les atteintes au droit international humanitaire et aux droits de l'homme ayant abouti aux récentes tensions israélo-palestiniennes.

Du 10 au 21 mai, 254 Palestiniens ont été tués par des frappes israéliennes dans la bande de Gaza, parmi lesquels 66 enfants et des combattants, selon les autorités locales. En Israël, les tirs de roquettes depuis Gaza ont fait 12 morts dont un enfant, une adolescente et un soldat, d'après la police.

- Causes profondes -

La portée de la résolution dépasse largement le récent conflit.

Le texte demande que la commission étudie "toutes les causes profondes des tensions récurrentes, de l'instabilité et de la prolongation du conflit, y compris la discrimination et la répression systématiques fondées sur l'appartenance nationale, ethnique, raciale ou religieuse".

L'enquête doit se concentrer sur l'établissement des faits et collecter les preuves et éléments qui pourraient être utilisés dans le cadre de poursuites judiciaires et, dans la mesure du possible, identifier les coupables pour qu'ils puissent être jugés.

Le ministre des Affaires étrangères palestinien Riyad al-Maliki, qui s'est adressé à l'assemblée en ligne, a accusé Israël d'avoir instauré "un régime d'apartheid basé sur l'oppression du peuple palestinien" et son "déplacement forcé".

Il a revendiqué "le droit (des Palestiniens ndlr) de résister à l'occupation" et a affirmé que "les colons doivent être mis sur la liste des terroristes".

L'ambassadrice d'Israël auprès de l'ONU à Genève Meirav Eilon Shahar a accusé le Hamas d'avoir "initié ce conflit" et assuré que son pays "a tout fait pour désamorcer les tensions".

"Vous ne pouvez pas être pro-palestinien si vous ne condamnez pas le Hamas", a-t-elle dit.

La résolution "n'a rien à voir avec la réalité, n'a rien à voir avec les droits et n'a certainement rien à voir avec la promotion du dialogue entre Israël et les Palestiniens", a-t-elle estimé juste avant le vote.

- Une première -

C'est la première fois que le Conseil met sur pied une commission d'enquête avec un mandat sans durée fixée à l'avance.

Le mandat d'autres commissions, comme celle sur la Syrie, doit être renouvelé tous les ans.

Certains pays, comme la France, ont déploré que le mandat de la commission soit "trop large" et son objectif "trop indéterminé", mais la résolution a recueilli un large soutien auprès des pays africains et latino-américains.

Le Premier ministre israélien voit dans ce vote la confirmation "de l'obsession anti-Israël flagrante du conseil des droits de l'Homme".

Israël est le seul pays avec un point fixe à l'ordre du jour de chaque session du Conseil, une des raisons pour lesquelles les Etats-Unis, sous la présidence de Donald Trump, avaient quitté l'organisation. Le nouveau président Joe Biden a fait revenir les Etats-Unis en tant que pays observateur.

Neuf des trente sessions extraordinaires organisées par le Conseil des droits de l'homme de l'ONU depuis sa création en juin 2006 ont porté sur Israël.


AFP



                                                                                


Volcan Nyiragongo: près de 400.000 déplacés après l'évacuation de Goma

Près de 400.000 personnes ont évacué Goma, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC) après l'évacuation ordonnée face au risque de nouvelle éruption du volcan Nyiragongo, ont annoncé vendredi les autorités locales.

"80.000 ménages, soit environ 400.000 habitants, ont évacué la ville de Goma jeudi", indique le compte-rendu d'une réunion d'urgence tenue vendredi matin sur la situation du volcan.

Jeudi, dans un soudain exode, des dizaines de milliers de personnes avaient fui Goma, la capitale de la province du Nord-Kivu que surplombent les imposantes pentes noires du Nyiragongo, après un ordre d'évacuation "préventive" et "obligatoire" face aux risques d'une nouvelle éruption.

Une première éruption sans aucun signe avant-coureur a eu lieu samedi dernier, provoquant déjà la fuite des habitants, rentrés pour beaucoup le lendemain. Au moins 32 personnes ont trouvé la mort, entre 900 et 2.500 habitations détruites, soit déjà environ 20.000 sans abri ou déplacés.

"Deux accidents ont provoqué la mort de deux personnes" lors de l'évacuation de jeudi, selon le compte-rendu, ce qui porte donc le bilan à 34 tués depuis une semaines.

"Les populations commencent à s'installer dans les sites, ce qui va faciliter l'assistance du gouvernement et des humanitaires", assurent les autorités du Nord-Kivu.

Cette aide s'organisera autour de "l'approvisionnement en eau potable, les soins de santé, l'assistance et vivres et non-vivres, et la question des enfants isolés" qui se sont retrouvés séparés de leur famille, est-il précisé.

La mesure d'évacuation "reste toujours en vigueur", alors "qu'on ne peut toujours pas actuellement exclure une éruption à terre ou sous le lac".

L'ordre d'évacuer, annoncé à l'aube, a pris par surprise la population qui s'est alors précipitée aux sorties de la ville, la peur au ventre et dans le plus grand désordre.

L'évacuation ne concernait en théorie que 10 des 18 quartiers de Goma - dont l'agglomération est estimée à deux millions d'habitants -, mais ce sont en fait la quasi-totalité des habitant qui ont fui sur trois principaux axes - vers la localité de Sake à l'ouest, vers la frontière rwandaise à l'est, vers le nord-est - ainsi que par bateau sur le lac.


AFP




                                                                

ROYAUME-UNI :

LE PRINCE PHILIP VA LÉGUER UNE PARTIE DE SA FORTUNE À SON PERSONNEL



        Le prince Philip avait choisi de léguer une partie de sa fortune à des employés. C'est ce qu'a révélé une source royale à plusieurs médias britanniques un mois et demi après la mort de l'époux de la reine Elizabeth II.

Selon le Daily Mail, le duc d'Edimbourg, dont le décès a été annoncé par Buckingham le 9 avril dernier à l'âge de 99 ans, a laissé derrière lui une fortune personelle de plus de 30 millions de livres, soit près de 35 millions d'euros. Or, d'après une source royale, une partie de cette somme devrait être reversée à trois des fidèles employés du prince Philip. 

Il s'agit du brigadier Archie Miller Bakewell, de son page William Henderson et de son valet Stephen Niedojadlo. Signe de leur importance et de leur dévouement à la couronne britannique, les trois hommes étaient d'ailleurs présents autour du cercueil du prince Philip pendant ses obsèques. On ignore cependant le montant exact de l'héritage qui sera versé à ces trois hommes.


CNEWS

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire