mardi 7 septembre 2021

Ouverture de la 13e édition du FEMUA à Abidjan

 

La 13e édition du Festival des musiques urbaines d'Anoumabo (FEMUA) s'est ouverte mardi à Abidjan autour du thème "Alliance Afrique-Europe: paix et développement", en présence de diplomates, de ministres et des acteurs du monde culturel.

"Enfin, le FEMUA 13, cette édition, nous l'avons attendue. L'épidémie de la Covid-19 nous a amené à reporter ce FEMUA qui devrait avoir lieu depuis 2020 et à l'image du FEMUA c'est toute la culture qui avait été impactée", a déclaré Traoré Salif dit "A'Salfo", le commissaire général de l'événement.

A'Salfo, lead vocal du groupe ivoirien Magic System, a exprimé son "plaisir de relancer ce FEMUA" qui pour lui caractérisera la reprise des actions culturelles, surtout du secteur de la musique en Côte d'Ivoire, lors de la cérémonie de lancement tenue à Anoumabo, dans le Sud d'Abidjan.

Anoumabo est un village de la commune de Marcory, qui a vu grandir les quatre magiciens, révélés au monde à travers le titre "Premier Gaou". Ce festival, qui chaque année y prend son envol, est une marque de reconnaissance à l'endroit des siens.

Le député-maire de Marcory, Aby Raoul, qui a accompagné le groupe Magic System dans son élan, s'est réjoui de ce que le village de Anoumabo est aujourd'hui connu dans le monde grâce aux magiciens.

Ce FEMUA qui se tient dans un contexte de crise sanitaire de Covid-19 "ne sera pas seulement un FEMUA de musique, il sera aussi un FEMUA de sensibilisation, et qui va appeler cette jeunesse qui est encore réticente à se faire vacciner", a indiqué A'Salfo.

"C'est pourquoi, les dispositions ont été prises au sein de l'INJS (espace devant accueillir les festivités), pendant le FEMUA pour que les centres de vaccination soient installés afin de permettre à tous ceux qui voudraient se faire vacciner, de le faire en toute quiétude", a-t-il ajouté.Le député-maire de Marcory, Aby Raoul, qui a accompagné le groupe Magic System dans son élan, s'est réjoui de ce que le village de Anoumabo est aujourd'hui connu dans le monde grâce aux magiciens.

Ce FEMUA qui se tient dans un contexte de crise sanitaire de Covid-19 "ne sera pas seulement un FEMUA de musique, il sera aussi un FEMUA de sensibilisation, et qui va appeler cette jeunesse qui est encore réticente à se faire vacciner", a indiqué A'Salfo.

"C'est pourquoi, les dispositions ont été prises au sein de l'INJS (espace devant accueillir les festivités), pendant le FEMUA pour que les centres de vaccination soient installés afin de permettre à tous ceux qui voudraient se faire vacciner, de le faire en toute quiétude", a-t-il ajouté.

La 13e édition du FEMUA se tient du 7 au 12 septembre 2021 avec comme pays à l'honneur, le Sénégal. Abidjan accueillera une partie des festivités et la ville balnéaire de Grand-Bassam, un autre volet du programme.

L'une des innovations pour cette année est la tenue des concerts pendant quatre jours. Les années précédentes, le public avait droit à deux jours de concerts à Abidjan et une soirée de concert délocalisée.

Cette année, l'Union européenne (UE) fête ses 60 ans de coopération avec la Côte d'Ivoire. L'ambassadeur de l'UE, Jobst Von Kirchmann, s'est félicité de ce que ce festival permet aussi aux jeunes d'avoir accès à des formations et des offres d'emplois.

Pendant ce festival, l'Union européenne organisera des panels de haut niveau sur les différentes coopérations entre la Côte d'Ivoire et l'organisation. Ce qui devrait permettre aux jeunes de saisir les opportunités qu'offre l'institution dans le cadre de la formation.

Le ministre ivoirien de la Culture, de l'industrie des arts et du spectacle, Harlette Badou Nguessan, a renouvelé toute sa satisfaction à l'endroit du groupe Magic System et assuré du soutien du gouvernement à l'événement.

La cérémonie de lancement de l'édition 13 du FEMUA s'est achevée par une pose symbolique, à l'EPP Magic System d'Anoumabo, de la première pierre de deux écoles primaires qui seront construites par le Groupe, notamment à Tanda (Est) et à Vavoua (Ouest).

Dès icônes de la musique européenne et africaine ont été invitées pour ce festival. Une vingtaine d'artistes est attendue, entre autres, Kofi Olomidé, Pape Diouf, David Carreira (Portugal), Mala Rodriguez (Espagne), Vegedream (France), Floby, Zahara (Afrique du Sud).

AP/ls/APA

L'acteur français Jean-Paul Belmondo est décédé à 88 ans

L'acteur Jean-Paul Belmondo, monstre sacré du cinéma français, est décédé lundi à son domicile à Paris à l'âge de 88 ans, a annoncé sa famille dans un communiqué, transmis à l'AFP par leur avocat.

"Il était très fatigué depuis quelque temps. Il s'est éteint tranquillement", a écrit sa famille dans le communiqué, transmis par Me Michel Godest.

Celui qu'on surnommait Bébel a tourné dans 80 films et laisse derrière lui des rôles inoubliables. De "Pierrot le fou" à "L'As des as", l'acteur au charisme exceptionnel a eu l'itinéraire d'un enfant gâté du cinéma, champion du box-office, durant 50 ans de carrière.

Sa mort tourne une page majeure du cinéma français, Belmondo partant après sa bande d'amis du conservatoire, Jean Rochefort, Jean-Pierre Marielle, Bruno Crémer ou encore Claude Rich... Ces dernières années, il avait dû enterrer ses complices, de Guy Bedos au meilleur ami, Charles Gérard, avec lequel il ne cessait de partager fous rires et matchs à Roland-Garros.

Sa carrière commencée sur les planches l'a mené en un demi-siècle aux sommets du box-office français, avec 130 millions de spectateurs cumulés au cinéma.

Après une attaque cérébrale pendant un tournage en 2001, il restera fortement handicapé.

Bébel a obtenu un César en 1988 pour "Itinéraire d'un enfant gâté", ainsi qu'un César d'honneur en 2017.

La nouvelle de sa mort a suscité une vague d'hommages.

L'acteur Alain Delon, qui a partagé l'affiche de plusieurs films avec Jean-Paul Belmondo, s'est dit lundi "complètement anéanti".

"Merci Jean-Paul", a tweeté pour sa part le délégué général du Festival de Cannes, Thierry Frémaux.

"Jean-Paul Belmondo était un trésor national, tout en panache et en éclats de rire, le verbe haut et le corps leste, héros sublime et figure familière, infatigable casse-cou et magicien des mots. En lui, nous nous retrouvions tous", a salué sur Twitter le président Emmanuel Macron.


AFP

Les putschistes guinéens s'engagent à libérer les "détenus politiques"

 


Les putschistes guinéens se sont engagés à accélérer la libération des opposants arrêtés sous le président déchu Alpha Condé, impatiemment attendue par leurs partisans, 48 heures après leur prise du pouvoir éclair.

Les militaires ont également de nouveau évoqué dans leurs derniers communiqués, lus à la télévision nationale ou diffusés sur les réseaux sociaux, la prochaine ouverture d'une "concertation" nationale pour définir les modalités de la transition politique dans ce pays pauvre d'Afrique de l'Ouest, important producteur de minerai, notamment de bauxite.

Il reviendra au futur gouvernement "d'union nationale" de conduire cette transition, a précisé mardi dans un tweet le chef du "Comité national du rassemblement et du développement" (CNRD), le lieutenant-colonel Mamady Doumbouya.

Le lieutenant-colonel Doumbouya a par ailleurs donné instruction au "ministère de la Justice ce jour (lundi) de se mettre en rapport avec le parquet général, l'administration pénitentiaire et les avocats afin de faire une analyse approfondie du dossier des détenus politiques pour leur libération dans un meilleur délai", selon un communiqué lu au journal télévisé lundi soir.

Le Front national pour la défense de la Constitution (FNDC), coalition de mouvements politiques et de la société civile qui a mené la contestation contre le troisième mandat controversé de M. Condé, avait appelé la population de Conakry à aller accueillir ses membres qui devaient être libérés à partir de lundi à la mi-journée selon lui.

Mais, malgré un gros attroupement auprès de la prison centrale, ces libérations n'ont pas encore eu lieu.

Les militaires ont instauré un couvre-feu et fermé les frontières, avant d'en annoncer lundi la réouverture.

L'apparent épilogue de plus de dix années de régime d'Alpha Condé a suscité une large réprobation internationale, notamment de l'Union africaine (UA) qui a appelé lundi soir à la "libération immédiate" de M. Condé et au "retour à l'ordre constitutionnel", et de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao).

"Construire une démocratie apaisée"

Mais le coup d'Etat, après des mois de crise politique et socio-économique, aggravée par la pandémie de Covid-19, a suscité des explosions joie à Conakry, où de nombreux habitants continuaient à acclamer les militaires à leur passage aux cris de "liberté, liberté!".

Une coalition de l'opposition dirigée par le principal adversaire de M. Condé, l'ex-Premier ministre Cellou Dalein Diallo, l'Alliance nationale pour l'alternance et la démocratie (Anad), a exprimé son soutien au nouveau pouvoir militaire "dans l'effort qui vise à construire une démocratie apaisée" en Guinée.

"L'Anad exhorte le CNRD à inscrire dans ses responsabilités prioritaires la mise en place d'institutions légitimes capables de mettre en œuvre les réformes pouvant conduire rapidement le pays à la réconciliation nationale et à l'instauration de l'Etat de droit", selon un communiqué.

Par ailleurs, le parti de M. Diallo, l'Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) a indiqué avoir recouvré lundi l'accès à son siège et à ses bureaux en banlieue de Conakry, fermés par les forces de sécurité au lendemain de la réélection de M. Condé pour un troisième mandat en octobre 2020, vivement contestée par l'UFDG.

Les forces spéciales disent avoir capturé le président Condé pour mettre fin à "la gabegie financière, la pauvreté et la corruption endémique" ou encore "le piétinement des droits des citoyens" et vouloir rendre "la politique au peuple".

Elles ont dissous le gouvernement et les institutions et aboli la Constitution qu'avait fait adopter M. Condé en 2020, invoquant ce changement de loi fondamentale pour se représenter après deux mandats, malgré des mois de contestation meurtrière.

Aucun décès n'a été rapporté officiellement dans le putsch. Mais le journal électronique Guinéenews a fait état d'au moins cinq morts dans les rangs des forces présidentielles.

Les nouveaux maîtres du pays se sont par ailleurs efforcés de rassurer les partenaires et investisseurs étrangers ainsi que leurs concitoyens.

Le lieutenant-colonel Doumbouya s'est ainsi engagé lundi lors de sa première apparition en public au respect de tous les contrats économiques et miniers et à éviter toute "chasse aux sorcières".

Il a néanmoins tancé les anciens ministres en leur interdisant de quitter le territoire et en leur intimant de rendre leurs documents de voyage et leur véhicule de fonction.

Ce coup d'Etat contre M. Condé, ancien opposant historique mais critiqué pour un exercice jugé de plus en plus solitaire du pouvoir, s'inscrit dans l'histoire tourmentée d'un pays dirigé pendant des décennies depuis l'indépendance en 1958 par des régimes autoritaires ou dictatoriaux, et coutumier des actions brutales de ses forces armées.



Agence de Développement Economique et Social

Le président rwandais Paul Kagame a rejeté dimanche les nombreuses critiques formulées à l'encontre du procès pour "terrorisme" visant Paul Rusesabagina, ancien hôtelier ayant sauvé un millier de personnes pendant le génocide de 1994 et dont l'histoire a inspiré le film "Hôtel Rwanda".

Les Etats-Unis, qui lui ont décerné la médaille présidentielle de la liberté en 2005, le Parlement européen ou encore la Belgique ont exprimé leurs préoccupations sur les conditions de son arrestation et l'équité de son procès.

M. Rusesabagina, 67 ans, est jugé pour son soutien présumé au Front de libération nationale (FLN), groupe rebelle accusé d'attaques en 2018 et 2019, ayant fait neuf morts dans ce pays d'Afrique de l'Est. Il est visé par neuf chefs d'accusation, dont celui de "terrorisme".

"Il est ici en train d'être jugé pour cela. Cela n'a rien à voir avec le film. Rien à voir avec son statut de célébrité", a déclaré M. Kagame dans une interview à la télévision nationale, "il s'agit des vies de Rwandais perdues à cause de ses actions et à cause des organisations auxquelles il appartenait ou qu'il dirigeait".

M. Rusesabagina et sa famille rejettent ces allégations et affirment qu'il est victime d'un procès spectacle à motivation politique, car il est un opposant virulent au président Kagame.

Les procureurs ont requis la prison à vie. Le verdict est attendu le 20 septembre.

M. Kagame a souligné qu'il méritait "d'être jugé équitablement devant un tribunal" et qu'il serait "jugé aussi équitablement que possible".

Paul Rusesabagina a nié toute implication dans les attaques, mais il est l'un des fondateurs du Mouvement rwandais pour le changement démocratique (MRCD), un groupe d'opposition dont le FLN est considéré comme le bras armé.

Il a été rendu célèbre par le film "Hotel Rwanda" qui raconte comment cet ancien directeur de l'hôtel des Mille Collines à Kigali, un Hutu modéré, a sauvé plus de 1.000 personnes au cours du génocide de 1994 qui a fait 800.000 morts, principalement issus de la minorité tutsie.

Il vivait en exil depuis 1996 aux Etats-Unis et en Belgique, pays dont il a acquis la nationalité. Il a été arrêté en août 2020 au Rwanda dans des circonstances troubles, à la descente d'un avion qu'il pensait être à destination du Burundi.

Le gouvernement rwandais a admis avoir "facilité (son) voyage" vers Kigali, mais affirmé que l'arrestation était "légale".

M. Rusesabagina et ses avocats ont boycotté les audiences depuis mars, dénonçant un procès "politique" rendu possible par son "enlèvement".

Au pouvoir depuis 1994, Paul Kagame est accusé par ses détracteurs de réprimer ses opposants et de régner par la peur.

Dimanche, il a rejeté les allégations selon lesquelles Kigali aurait utilisé le logiciel israélien de surveillance Pegasus, après qu'une enquête des médias internationaux a révélé que plus de 3.500 Rwandais - dont la fille de M. Rusesabagina - étaient potentiellement espionnés par ce logiciel.

"A la question de savoir si nous espionnons avec cet outil, la réponse est non", a déclaré le président rwandais, "mais comme tout autre pays dans le monde, le Rwanda collecte des renseignements et il existe de nombreuses façons de le faire".


afp/voa

samedi 4 septembre 2021

Décès de l'acteur et humoriste ivoirien Léonard Groguhet

 



Une source familiale a déclaré à APA qu'il est décédé dans une clinique de Cocody, dans l'Est d'Abidjan où il avait été admis.

Né en 1939 et originaire de Daloa, dans le Centre-ouest ivoirien où il a effectué ses études primaires de 1947 à 1952, M. Groguhet a joué dans plusieurs films satiriques dont « Comment ça va ? » longtemps diffusé sur la chaîne de la télévision nationale de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI) avant la cessation de la diffusion de ce programme en 1994.

En 1959, il rentre de Saint Louis et s'inscrit au Centre national d'art dramatique et joue dans des pièces comme Le Médecin malgré lui. En 1961, il intègre le Centre d'art dramatique à Paris pour une formation de trois ans.

En 1965, il intègre l'Institut d'études théâtrales de la Sorbonne. Léonard Groguhet achève ses études théâtrales à l'Université internationale du théâtre de 1966 à 1968. Il exerce ensuite le métier de professeur d'interprétation à l'École nationale de théâtre de l'Institut national des arts d'Abidjan.

En 1969, Léonard Groguhet travaille à la Radiodiffusion télévision ivoirienne comme responsable d'émissions telles que Le Stop dans le vent , Télé-week-end, Pour ou contre devenue plus tard Comment ça va ?.

PIG/ls/APA